Le VéloV: portrait
Le VéloV (prononcé "Vélové", "Vé-love" ou carrément « Vé-luv » selon les goûts, les accents, le côté branchouille de la chose, l'état d'ébriété, etc.):
Identification : Créature inanimée endémique du Grand Lyon implantée au printemps 2005 (au grand dam des conducteurs et des piétons qui le considèrent probablement comme leur pire cauchemar depuis que les paluches poilues n'ont plus le monopole du volant).
Nom scientifique : Vélo-ville en libre service
Famille : descendant des Bycyklen de Copenhague (vélos publics équipés de frein torpédo par rétropédalage. Si si, Tête blonde l’a testé pour vous), le VéloV compte parmi ses cousins germains le "Vélib" parisien et la "Bicing" barcelonaise.
Caractéristiques physiques : Habit rouge plus ou moins vif selon l'âge. Poids: varie entre 16Kg et 22 Kg en fonction de l'âge et de l'état de conservation (un VéloV de 2 ans ayant subi une ablation de la selle, des pédales, du panier et du garde-boue affichera 16 Kg sur la balance alors que le spécimen nouvellement mis en circulation et pourvu de la totalité des options: 3 vitesses, freins efficaces, sonnette stridente-à-vous-crever-le-timpan-et-faire-sursauter-les-aimables-piétons, en pèsera 22).
Mode de vie : tribale. A la nuit tombée les VéloV se réunissent en tribus de 10 à 30 individus et se rangent en rang d'oignons (oignons plus ou moins disciplinés bien sûr) jusqu'au petit matin.
Autonomie: 30 minutes. Une fois ce délai écoulé, le VéloV pousse des cris stridents que l'on associe souvent aux geignements infantiles "quand est-ce-qu'on arrrrriiiiiiiiiivvvvvvv" caractéristiques des trajets en voiture.
Scoop défraîchi : Le VéloV, pas très magazine people, a réussi à faire parler de lui dans le très britannique « The Guardian » !